L’Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) a annoncé avant-hier au terme d’une assemblée générale extraordinaire, avoir déposé sur la table du gouvernement, un préavis de grève, qui court jusqu’au 31 juillet.
Les travailleurs « n’ont rien n’obtenu » dans les mesures prises dimanche dernier par les autorités, a-t-il affirmé, faisant allusion à la décision de revoir à la baisses le prix du carburant, pour atténuer la tension sociale ayant suivie quelques jours plus tôt, une hausse sur les mêmes produits. « Nous n’avons pas obtenu grand-chose ; l’essentiel pour les fonctionnaires, c’est le déblocage des salaires et avancements. Depuis plus de deux décennies, les salaires sont bloqués », a argumenté Joseph Ebagnérin, avertissant que la base de l’UGTCI, « chauffe ».
Selon le porte-parole de l’organisation, les travailleurs ont « l’avantage, que le Président de la République est syndicaliste ». A l’appel de l’UGTCI, les travailleurs ivoiriens avaient observé jeudi et vendredi derniers, un arrêt de travail de 48 heures, pour protester contre une précédente hausse des prix des carburants.
Ces mêmes prix ont été revus à la baisse, depuis lundi, permettant à la capitale économique ivoirienne de retrouver une vie normale, après une semaine de grève déclenchée par les transporteurs et les fonctionnaires. |